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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 09:00

Le Tigre - Une découverte pour moi !

Le Tigre n'est pas un roman, mais un reportage, qui se passe en Russie, en 1997.

John Vaillant raconte une "étrange" histoire, qui se passe en Russie extra-orientale, dans une région appelée le Primorié, pas très loin des frontières chinoises et coréennes.

La brigade "Tigre", chargée par le gouvernement russe de veiller à la protection du tigre de l'Amour - plus communément appelée tigre de Sibérie - , et de régler les problèmes entre cette espèce et les hommes, est appelée suite à la mort d'un chasseur. Ce dernier a été tué par un tigre, mais après enquête, Iouri Trouch, le chef de cette brigade, se rend compte que l'animal a délibérément tué cet homme. Comme il peut s'attaquer à d'autres personnes, il va donc falloir prendre en chasse l'animal et le tuer... 

La lecture de ce texte est extrêmement riche, foisonnante. A travers cette histoire, John Vaillant nous parle des rapports entre les hommes et les animaux, si exacerbés dans cette région du monde, où la survie implique souvent de braconner. Il évoque aussi l'histoire de la Russie et de cette région si particulière qu'est le Primorié.

"Dans le Primorié, les saisons se succèdent avec une égale virulence : après l'hiver glacial qui apporte blizzard et paralyse tout, vient l'été avec ses pluies de mousson et son lot de typhon. Ici, les loups gris et les rennes côtoient les spatules blanches et les serpents vénimeux, les vautours eurasiens d'une douzaine de kilos se disputent les charognes avec des corneilles de la jungle aux becs tranchants comme des sabres. Le bouleau, l'épicéa, le chêne et le sapin poussent dans les mêmes vallées que l'arbre à kiwi et le lotus géant ; les buissons de lilas atteignent vingt mètres de haut et les pins à fruits comestibles sont envahis par la vigne sauvage et le schisandra. (...) L'assemblage bizarre de la faune et de la flore dans le Primorié donne l'impression que l'arche de Noé vient d'accoster et qu'au lieu de se disperser à travers le monde ses passagers, y compris quelques-uns dont on ignorait l'existence, ont simplement préféré rester sur place."

Et c'est dans cet eden que règne le tigre... Régner est le mot qui convient car l'animal est respecté par tous, et il passe même pour un dieu auprès des populations locales. Il faut dire que son portrait a de quoi être effrayant...

"(...) représentez-vous la tête grotesque d'un pitbull et imaginez à quoi cette masse de muscle ressemblerait si l'animal pesait un quart de tonne. Complétez ce tableau par une paire de crocs longs comme le doigt, par deux rangées de dents capables de broyer les os les plus épais, puis par des griffes crochues et acérées pouvant atteindre dix centimètres sur leur pourtour extérieur, soit la longueur des serres d'un vélociraptor. A présent, imaginez ces accessoires montés sur une bête mesurant près de trois mètres du museau à la queue et un mètre au garrot."

John Vaillant insiste sur l'importance de la protection de cet animal, rendue très compliquée par l'appareil administratif russe, et par la demande asiatique très friande de certaines parties du fauve, censées posséder des proprités guérissantes ou aphrodisiaques...

A travers les portraits des personnes qui ont côtoyé le Markov, la première victime du tigre, et de ceux des membres de la brigade, de scientifiques, biologistes, écologistes, John Vaillant invite à réfléchir sur la place de l'homme sur cette terre.

C'est tout simplement passionnant et à mettre absolument dans votre besace de vacances !!!

Et n'oublions pas une chose : l'homme est un animal.

-> Le tigre (une histoire de survie dans la taïga), John Vaillant, éditions Libretto, 11,80€.

-> Lien vers le site de l'éditeur.

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 09:00

"Ne perds jamais une bataille. N'attends jamais d'excuses."

Shan Taun a déja publié plusieurs albums pour la jeunesse et il a aussi reçu le Prix du meilleur album pour Là où vont nos pères, au festival d'Angoulême en 2008.

Ici, un petit garçon nous parle de ce qu'il appelle "les lois de l'été", qu'il a apprises pendant les vacances. Chaque loi (une phrase) est illustrée. Et chaque illustration nous ouvre la porte à un univers à la fois merveilleux et effrayant, comme peut l'être l'imagination débordante d'un enfant.

Chaque geste, chaque jeu ou action sont prétextes pour entrer dans un univers fantasmagorique, pour engager une bataille contre des monstres.

Les lois de l'été est un album tout simplement magnifique, je n'ai pas d'autres mots ! Je le conseillerai autant à des adultes qu'à des enfants, tant sa lecture est multiple.

"Ne rate jamais le dernier jour de l'été."

-> Les lois de l'été, Shaun Tan, Gallimard Jeunesse, 19,90€, à partir de 8 ans.

-> Lien vers le site de l'éditeur.

Les lois de l'été, Shaun Tan
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 09:00

"Peut-on considérer la Terre comme un seul jardin ?"

Jardinier à ses heures perdues, Vincent Gravé part à la rencontre de l'univers de Gilles Clément.

Dans ce "reportage" dessiné où il se met lui-même en scène, Vincent Gravé se balade aux quatre coins de la France pour nous faire découvrir différents jardins réalisés par le célèbre paysagiste.

Cela commence à La Défense, au pied de l'Arche, dans un eden sauvage perdu au milieu des loups de la finance.

Puis direction le Parc André Citroën, où Gilles Clément a oeuvré avec d'autres paysagistes. Certains jardins sont associés à une couleur, un métal, une planète et nous invitent à une promenade "alchimique". Les alchimistes sont d'ailleurs surnommés "les jardiniers" car ils essaient de faire le lien entre la terre et le ciel.

A Lille, le Parc Henri Matisse présente une particularité assez peu ordinaire. L'Ile Derborence, située au centre du parc est innacessible au public, car elle est perchée à sept mètres de hauteur, comme une réserve naturelle...

Et puis il y aussi les Jardins de Valloires (dans la baie de Somme), le Jardin du Quai Branly...

La balade se finit chez Gilles Clément, qui utilise son jardin pour expérimenter ses idées, sa vision de la nature.

A la croisée entre poésie et écologie, l'album de Vincent Gravé nous permet de découvrir des lieux "magiques" (et nous donne envie d'y aller !), et il nous fait découvrir toute la pensée d'un homme, qui a inventé la notion de "jardin en mouvement", un jardin qui évolue au gré des saisons, loin de la rigidité du jardin à la française.

-> Jardins des vagabondes, Vincent Gravé, éditions Cambourakis, 18€.

 

-> Lien vers le site de l'éditeur.

Jardins des vagabondes, Vincent GravéJardins des vagabondes, Vincent Gravé
Jardins des vagabondes, Vincent Gravé
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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 09:00

couverture du livre Poésie du GérondifJean-Pierre Minaudier est un doux dingue comme j'aimerais qu'il y en ait plus en ce bas monde. Ce monsieur est un passionné de grammaire. Il collectionne donc les livres de grammaire et en possède 1163 (très exactement). Il a aussi traduit de l'estonien le livre L'homme qui savait la langue des serpents (qui vient de recevoir le Grand prix de l'Imaginaire 2014 dans la catégorie du roman étranger).

Son livre, Poésie du gérondif, est une déclaration d'amour à la grammaire et à sa poésie. Car, oui, il y a de la poésie et de la beauté dans cette discipline, même si vous avez tendance à penser le contraire, surtout si elle vous a traumatisé durant votre scolarité.

Avec beaucoup d'humour, Jean-Pierre Minaudier nous invite à un voyage au coeur de la grammaire et de sa mamelle la linguistique. C'est simplement passionnant, on apprend de nouvelles choses à chaque page, comme par exemple :

- Comment prononcer un mot sans voyelles...

- Ce qu'est un infixe (et non un nain fixe), un expressif, un évidentiel...

- Que "Tuktusiuqatiqarumalauqpuq" signifie "Il désira avoir un compagnon de chasse au caribou", en langue esquimaude...

- Que la langue qui possède le plus de consonnes (entre 117 et 126 selon les analyses) est le !xoon, une langue khoïsane parlée par 4000 personnes en Namibie et au Botswana. C'est aussi la langue la plus riche en voyelles (44)...

- Et que certaines langues refusent tout emprunt aux mots d'origine étrangère et qu'elles préfèrent inventer de nouveaux mots. Par exemple, en navajo, le mot "tank" se dit "chidinaa'na'ibee'eldoohtsohbikaa'dahnaazniligii", ce qui signifie "la voiture qui glisse sur le sol avec de gros fusils dessus".

-> Poésie du gérondif (vagabondages linguistiques d'un passionné de peuples et de mots), Jean-Pierre Minaudier, éditions Le Tripode, 14,70€.

-> Lien vers le site de l'éditeur.

On voit par là que toute traduction parfaite est impossible, parce que traduire impose des changements structurels et qu'à changer de langue on change de vision du monde : c'est pourquoi la diversité des langues est l'une des richesses fondamentales de l'humanité, et leur étude, l'un des plus grands plaisirs intellectuels et poétiques qui puisse se concevoir. Ouvrir une nouvelle grammaire, c'est exactement la même chose qu'aborder l’œuvre d'un poète inconnu, avec son usage particulier de la langue, sa "musique" personnelle, ses thèmes de prédilection, ses métaphores et ses associations favorites, ses fulgurances et ses pannes d'inspiration. »

Page 63-64

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 09:00

John Keats est un des plus importants poètes anglais de la période romantique. Il est mort très jeune, atteint de la tuberculose, à l'âge de vingt-six ans. Ses poèmes Endymion et Hyperion ont inspiré l'écrivain Dan Simmons dans son fameux cycle de roman de science-fiction, Les cantos d'Hypérion. C'est d'ailleurs par le biais de Simmons que j'ai eu une porte d'entrée sur l'oeuvre de John Keats. Sans oublier le magnifique film de Jane Campion, Bright Star, qui est aussi le titre d'un des poèmes de Keats, dédié à l'amour de sa vie, Fanny Brawne.

Les éditions des Belles Lettres viennent de publier une curiosité littéraire signée Lucien d'Azay, qui se veut en quelques sorte un hommage à l'oeuvre de Keats.

Le keepsake fut un genre littéraire très en vogue pendant la période romantique en Angleterre : "on commença d'offrir, en guise d'étrennes, de jolis albums où étaient réunis (...) quantité de souvenirs disparates dont le but manifeste était d'émouvoir leur destinataire. Il pouvait s'agir d'emblèmes, de portraits, de gravures, de vignettes, de croquis (...) ; bref n'importe quel témoignage susceptible d'éveiller un état d'âme où le plaisir  se mêlait au regret (...)."

Lucien d'Azay a donc écrit un keepsake en l'honneur de John Keats. Il invite d'ailleurs les lecteurs à une lecture éparse, et même à découper le livre, pour créer son propre keepsake. Cet ouvrage se compose, entre autres, de poèmes, d'éléments biographiques, de cartes, etc. Traducteur de l'anglais, l'auteur analyse aussi les textes de Keats à travers des mots récurrents dans son oeuvre ("Dew", "Tiptoe", "Maze"...), et offre ainsi différents questionnements sur l'utilisation de la langue et l'histoire des mots. 

De manière très fine et originale, l'auteur nous fait ainsi découvrir l'univers et l'oeuvre d'un grand poète, sans entrer dans la "pose" érudite. N'étant moi-même ni une férue ni une spécialiste de poésie romantique, encore moins anglo-saxonne, j'oserai presque proposer la lecture de ce livre pour tout curieux de la littérature en général, ainsi qu'aux adeptes de formes littéraires sortant de l'ordinaire.

-> Keats, Keepsake, Lucien d'Azay, Les Belles Lettres, 23,50€.

-> Lien vers le site de l'éditeur.

-> Quelques portes sur l'oeuvre de Keats : Poèmes et Poésies (dans la collection Poésie Gallimard); Lettres à Fanny Brawne (dans la collection L'Imaginaire).

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 09:00

L'atelier "coloriages" du dimanche 16 juin en quelques photos, et encore merci à Claire Faÿ pour nous avoir fait partager ce moment !

Le dimanche, on colorie ! Le dimanche, on colorie ! Le dimanche, on colorie !
Le dimanche, on colorie ! Le dimanche, on colorie ! Le dimanche, on colorie !
Le dimanche, on colorie ! Le dimanche, on colorie ! Le dimanche, on colorie !
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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 09:00

"Cette histoire est dédiée aux forêts exubérantes, aux pirates et aux piratesses."

Lotte est elle aussi une fille sauvage, à l'énergie débordante.

Elle a bâti une cabane de pirate près de la rivière. Accompagnée de son fidèle ami Igor le toucan, elle vit mille aventures. Elle a même apprivoisé un lion !

Un jour le père de Lotte lui annonce qu'ils vont accueillir dans leur ferme une autre famille. Lotte voit rouge : hors de question de partager son territoire avec quelqu'un d'autre ! Elle s'enfuit avec Igor et se réfugie dans sa cabane. Mais une tempête va tout emporter... Heureusement, tout finira bien et Lotte ne sait pas encore qu'elle va se faire bientôt un nouvel ami...

Un livre pour les enfants qui n'ont peur de rien et à l'imagination débordante (avec des illustrations magnifiques) !

-> Lotte fille pirate, Sandrine Bonini (texte) & Audrey Spiry (illustrations), éditions Sarbacane, 15,50€, à partir de 6 ans.

-> Lien vers le site de l'éditeur.

Lotte fille pirate, Sandrine Bonini & Audrey Spiri
Lotte fille pirate, Sandrine Bonini & Audrey Spiri
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 09:00

Manuel-de-chasse-et-de-peche-a-l-usage-des-filles-NEO joie ! Les éditions Payot-Rivages republient un livre que j'avais adoré, avec une nouvelle couverture, et c'est donc l'occasion d'en reparler.

Publié au moment de la vague "Bridget Jones", ce roman m'avait occasionné une bouffée d'air frais au milieu de la vague "chick litt" qui envahissait les étals des librairies à l'époque (je parle comme un dinosaure...).

Jane est l'héroïne principale de ce roman, décomposé en plusieurs récits, à différents moments de sa vie.

Cela commence pendant son adolescence : elle observe son frère et sa petite amie, et découvre les méandres du sentiment amoureux. Puis elle tombe amoureuse d'un éditeur à New-York. Ils ont une grande différence d'âge et cela occasionne pas mal de malaise chez la jeune femme. Puis, à la quarantaine, célibataire, elle se résout à suivre les conseils d'un livre intitulé "Manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles", censé l'aider dans la conquête du mâle parfait.

Le ton du livre est très "East Coast", un peu désabusé, un peu ironique, très différent de ceux des livres soit disant destinés à un public féminin, célibataire de surcroit.

-> Manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles, Melissa Bank, éditions Payot-Rivages, 8€.

-> Lien vers le site de l'éditeur.

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 09:00

"Je me demande si je n'écris pas pour savoir si les autres n'ont pas fait ou ressenti des choses identiques, sinon, pour qu'ils trouvent normal de les ressentir. Même, qu'ils les vivent à leur tour en oubliant  qu'ils les ont lues quelque part un jour."(Annie Ernaux)

Julie Delporte a écrit et dessiné sous la forme d'un journal sa rupture amoureuse, et cela sous l'égide d'Annie Ernaux dont une (sublime) citation se trouve au début du livre.

"J'essaye les couleurs comme nous essayons de nouvelles vies..."

Le lecteur lit ce journal dessiné aux crayons de couleur et il est confronté aux différentes phases que connaît son auteur, de la dépression en passant par les cauchemars, les souvenirs douloureux qui déclenchent des crises de larmes, toutes ces phases inévitables dans le deuil que constitue une rupture, jusqu'à l'acceptation finale.

"B. m'a dit que j'étais un oiseau, cette idée ne me quitte plus. J'écris les pieds nus, jusque tard dans la nuit... et j'ai la sensation de m'envoler."

Ce journal est bien sûr une manière pour l'auteur d'exorciser et d'extérioriser sa douleur. Julie Delporte fait de ce thème ultra rabâché une matière à la poésie et signe ainsi un très bel album.

-> Journal, Julie Delporte, éditions L'Agrume, 20€.

-> Lien vers le site de l'éditeur.

Journal, Julie Delporte
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 09:00

Le dimanche 15 juin, nous aurons le plaisir de recevoir Claire Faÿ qui animera un atelier parents-enfants (à partir de 4/5 ans).

Autour de sa collection des Cahiers de Gribouillages, Claire mettra son humour et son imagination au service de cet atelier, prétexte à des coloriages et à des échanges de post-it... Mais on en vous en dit pas plus !

Alors, save the date et rendez-vous le dimanche 15 juin, à partir de 15h !

-> Lien vers le site de Claire Faÿ.

-> Pour en savoir plus sur la collection des Cahiers de gribouillages...

->... et autour du Manifeste au bureau !

 

Claire Faÿ à la Librairie du Parc !
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Orphelins de DieuMarc Biancarelli, Actes Sud, 20€