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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 10:00

verdict"Servi par une écriture magnifique", c'est ce qu'on peut lire à propos du polar Verdict écrit par un auteur américain, Justin Peacock.

Certes, Justin peacock maîtrise bien la phrase sujet-verbe-complément (c'est le minimum syndical quand on veut écrire des livres...) mais de là à parler d'écriture magnifique, ne vous attendez pas à lire du Duras...

Ces avis dithyrambiques faits directement par les éditeurs m'agacent énormément, car ils sont souvent loin de la réalité.

Cette critique mise à part, Verdict reste un bon policier, qui se lit comme on regarde une (bonne) série télé américaine.

Un jeune et brillant avocat, Joël Devereaux, travaille dans un cabinet réputé. Il est destiné à un bel avenir sauf qu'il se retrouve impliqué dans une histoire de drogue.

Contraint à démissionner, il échappe de peu à la prison, et se retrouve avocat commis d'office...

Mais la chance semble à nouveau lui sourire puisque son nouveau patron lui demande d'épauler une des avocates du cabinet, Myra Goldstein, qui est confrontée à un cas assez difficile : elle doit défendre un dealer accusé de la tentative de meurtre d'un autre dealer, et un étudiant se trouvant là par hasard  a été tué par une balle perdue...

L'auteur, lui-même avocat, nous plonge dans l'univers des avocats avec une force presque documentaire et j'avoue que je n'ai pas décroché de ce roman, une fois ma lecture commencée, car je voulais vraiment connaître le fin mot de l'histoire, pas très moral d'ailleurs...

 

Idéal pour lire dans le métro, ou pendant les vacances, ou pour se reposer la cervelle !

 

-> Verdict de Justin Peacock, Sonatine, 22€.

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 10:00

utuUtu signifie vengeance dans la langue maorie.

Utu se veut la suite de Aka mais on peut très bien les lire de manière indépendante.

On retrouve l'inspecteur Paul Osborne qui revient en Nouvelle-Zélande après le suicide de son chef et ami, John Fitzgerald, qui enquêtait sur un serial killer dans Aka.

Il doit enquêter sur le vol d'une hache sacrée chez un riche collectionneur d'objets maoris. 

Tout au long du récit, Osborne s'enfonce progressivement dans l'alcool, les drogues et plus il s'enfonce dans son délire, plus les souvenirs du passé le hantent, surtout celui de son premier amour, Hana, une jeune maorie, qu'il essaie de retrouver en parallèle de son enquête.

Et même si les problèmes s'accumulent, Osborne va bientôt découvrir que le vol sur lequel il enquête est aussi lié à une série de meurtres...

Un polar assez violent, au rythme haletant qui décrit une société néozélandaise qui n'a pas enterré son passé douloureux avec les Maoris. 

 

-> Utu, Caryl Férey, Folio, 8.20€

-> Du même auteur et dans la même collection : Zulu (lire l'article).

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 10:00

01059777542Je m'étais promis de lire autre chose que du polar, mais je n'ai pas réussi à lâcher Tonton Clarinette de Nick Stone.

 Max Mingus, ancien policier devenu privé, est chargé par Allain Carver, faisant partie d'une des plus anciennes familles d'Haïti, de retrouver son fils Charlie, enlevé sur l'île.

Il se retrouve confronté à un monde en plein marasme, occupé par les troupes américaines (censées restaurer la démocratie), et totalement inconnu pour lui, entre vaudou, pauvreté et violence...

En plus de ce climat compliqué, cette affaire s'avère difficile à résoudre car les candidats sont nombreux à vouloir se venger de la famille Carver, notamment le fameux Vincent Paul, narcotrafiquant au grand coeur régnant sur la Cité Soleil, le bidonville de Port au Prince.

Un polar très rythmé, violent avec une histoire vraiment prenante car on s'attache vite au personnage de Max, que la vie n'a pas épargné et qui n'a plus rien à perdre dans la réalité-cauchemar d'Haïti. Une réussite !

 

- À propos, les petits Haïtiens ont donné un surnom au grand croquemitaine qui vole les enfants. Ils l'appellent "Tonton Clarinette"...

- Clarinette ? Comme l'instrument ? Pourquoi ?

- Parce que c'est en jouant qu'il attire les enfants.

- Comme le joueur de flûte de Hamelin ?

- On dit que Tonton Clarinette travaille pour Baron Samedi - le chef des esprits de la mort, dans la religion vaudoue, expliqua le père Thodore. D'après certains, il est mi-homme, mi-oiseau. Selon d'autres, ce serait un oiseau qui n'a qu'un oeil. Et seuls les enfants sont capables de le voir. Parce qu'il était lui-même enfant, quand il est mort.

"La légende raconte que c'était un petit Français, un enfant soldat, qui était la mascotte de son régiment - c'était monnaie courante à cette époque. Il faisait partie des troupes envoyées en Haïti au XVIIIème siècle pour soumettre l'île. Il distrayait les soldats en leur jouant de la clarinette. Chaque fois que les esclaves qui travaillaient sur les plantations l'entendaient, ça les emplissait de colère parce qu'ils associaient  le son de l'instrument  et les airs qu'il jouait à la servitude et à l'oppression.

Lors du soulèvement, les esclaves ont vaincu le régiment du garçon et fait beaucoup de prisonniers. Ils l'ont forcé à souffler dans son maudit instrument pendant qu'ils massacraient  ses camarades, sous ses yeux, un par un. On dit qu'il jouait encore quand ils l'ont enterré vivant." Le père Thodore parlait d'un ton grave. C'était peut-être une légende, mais il prenait tout ça très au sérieux. " Tonton Clarinette est un esprit relativement récent - il ne fait pas partie de ceux que j'ai appris à craindre en grandissant. J'ai commencé à entendre les gens en parler il y a une vingtaine d'années environ. On dit qu'il laisse son signe, là où il passe.

- Quel genre de signe ?

- Je ne l'ai jamais vu. Mais c'est censé ressembler à une croix qui aurait  deux pieds et une demi-traverse seulement.

 

-> Tonton Clarinette, de Nick Stone, Folio, 8.20€

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 09:00

homme inquietAh la la !  La dernière enquête de Kurt Wallander...

Ce n'est pas sans émotion  que je me suis plongée dans la lecture du  prochain polar de Mankell, qui sort en octobre.

Wallander a soixante ans, il a déménagé en pleine campagne et  vit avec son chien Jussi.

Sa fille Linda, maman d'une petite Klara, lui demande d'enquêter sur la dispartion soudaine de son beau-père, Håkan von Enke, ancien officier dans la marine suédoise (il travaillait dans les sous-marins). Cette disparition est suivie de celle de sa femme, Louise, quelques semaines plus tard.

Cette nouvelle intrigue est menée tambour battant et mêle guerre froide, secret de famille, espionnage...  La recette est toujours aussi efficace, je me suis laissée entraînée avec plaisir  même si la fin est un peu trop rapide à mon goût...

On suit Wallander dans ses circonvolutions, sa manière de réfléchir sur les mots, les gestes, les attitudes des gens qu'il interroge,  et dans sa peur de la mort, et de la vieillesse... Quantité de souvenirs remontent à la surface et c'est le moment des mises au point : Mona, son ex-femme et Baiba, l'autre femme de sa vie (rencontrée dans Les chiens de Riga) réapparaissent.

Et surtout, il y a les pertes de mémoires, qui se transforment en trous noirs... Et qui nous font présager le pire sur ce qui va lui arriver...

On a une petite boule dans la gorge les dernières lignes lues...

C'est bien fini !

 

PS : un détail m'a interpellée dans le récit. La petite fille de Mankell ne reçoit son prénom que quelques mois après sa naissance. Je trouve cela assez troublant. C'est peut-être une tradition suédoise... Quelqu'un pourra peut-être éclairer ma lanterne.

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