Ah la la ! La dernière enquête de Kurt Wallander...
Ce n'est pas sans émotion que je me suis plongée dans la lecture du prochain polar de Mankell, qui sort en octobre.
Wallander a soixante ans, il a déménagé en pleine campagne et vit avec son chien Jussi.
Sa fille Linda, maman d'une petite Klara, lui demande d'enquêter sur la dispartion soudaine de son beau-père, Håkan von Enke, ancien officier dans la marine suédoise (il travaillait dans les sous-marins). Cette disparition est suivie de celle de sa femme, Louise, quelques semaines plus tard.
Cette nouvelle intrigue est menée tambour battant et mêle guerre froide, secret de famille, espionnage... La recette est toujours aussi efficace, je me suis laissée entraînée avec plaisir même si la fin est un peu trop rapide à mon goût...
On suit Wallander dans ses circonvolutions, sa manière de réfléchir sur les mots, les gestes, les attitudes des gens qu'il interroge, et dans sa peur de la mort, et de la vieillesse... Quantité de souvenirs remontent à la surface et c'est le moment des mises au point : Mona, son ex-femme et Baiba, l'autre femme de sa vie (rencontrée dans Les chiens de Riga) réapparaissent.
Et surtout, il y a les pertes de mémoires, qui se transforment en trous noirs... Et qui nous font présager le pire sur ce qui va lui arriver...
On a une petite boule dans la gorge les dernières lignes lues...
C'est bien fini !
PS : un détail m'a interpellée dans le récit. La petite fille de Mankell ne reçoit son prénom que quelques mois après sa naissance. Je trouve cela assez troublant. C'est peut-être une tradition suédoise... Quelqu'un pourra peut-être éclairer ma lanterne.