"Servi par une écriture magnifique", c'est ce qu'on peut lire à propos du polar Verdict écrit par un auteur américain, Justin Peacock.
Certes, Justin peacock maîtrise bien la phrase sujet-verbe-complément (c'est le minimum syndical quand on veut écrire des livres...) mais de là à parler d'écriture magnifique, ne vous attendez pas à lire du Duras...
Ces avis dithyrambiques faits directement par les éditeurs m'agacent énormément, car ils sont souvent loin de la réalité.
Cette critique mise à part, Verdict reste un bon policier, qui se lit comme on regarde une (bonne) série télé américaine.
Un jeune et brillant avocat, Joël Devereaux, travaille dans un cabinet réputé. Il est destiné à un bel avenir sauf qu'il se retrouve impliqué dans une histoire de drogue.
Contraint à démissionner, il échappe de peu à la prison, et se retrouve avocat commis d'office...
Mais la chance semble à nouveau lui sourire puisque son nouveau patron lui demande d'épauler une des avocates du cabinet, Myra Goldstein, qui est confrontée à un cas assez difficile : elle doit défendre un dealer accusé de la tentative de meurtre d'un autre dealer, et un étudiant se trouvant là par hasard a été tué par une balle perdue...
L'auteur, lui-même avocat, nous plonge dans l'univers des avocats avec une force presque documentaire et j'avoue que je n'ai pas décroché de ce roman, une fois ma lecture commencée, car je voulais vraiment connaître le fin mot de l'histoire, pas très moral d'ailleurs...
Idéal pour lire dans le métro, ou pendant les vacances, ou pour se reposer la cervelle !
-> Verdict de Justin Peacock, Sonatine, 22€.