Alors, c'est sûr, vous n'auriez pas tord. Mais quand même, quand on lit des livres aussi géniaux que ceux-là (même si on était censé les avoir lus depuis longtemps vu la notoriété de l'auteur), on a envie de faire passer l'info.
Alors voilà : lisez la série des Kamo ! Sur les quatrièmes de couverture, il y a indiqué "à partir de 10 ans" et ça, ça veut dire que même vous, les grands, vous pouvez les lire et y prendre du plaisir.
Donc "Kamo, c'est le meilleur des amis, le copain dont tu rêves, on voudrait l'avoir pour frère, il est imprévisible, délirant, génial... irrésistible ! " (toujours selon la quatrième de couverture). Et c'est tout à fait ça. Le narrateur des Kamo est un garçon dont nous ne saurons jamais le prénom. C'est le meilleur ami de Kamo et il a la chance d'avoir des parents très attachants (cf : Kamo et moi)
Tous les opus sont extrêmenent réussis, Pennac a l'art de la formule et de la situation :
"Là, j'ai demandé :
- Qu'est ce que c'est, une "conseillère conjugale" ?
(J'aurai bien aimé savoir aussi ce qu'était un type trop "popote", et même ce qu'était un "allergologue", mais dans les conversations des adultes il y a tellement de questions à poser qu'il faut en choisir une au hasard... Une sur trois à peu près.)
- Une conseillère conjugale ? répéta Pope pour se donner le temps de réfléchir... eh bien... disons que c'est un ministre des Affaires Etranges." (Kamo l'idée du siècle p.26-27)
Mais mon préféré à moi, c'est Kamo l'agence Babel. En trois mots, voici l'histoire : Kamo met au défi sa mère de garder un emploi plus de trois mois. Elle accepte à condition qu'en cas de réussite, celui-ci, nul en anglais alors qu'il est brillant dans toutes les autres matières, apprenne cette langue en trois mois également. Tope là, le défi est lancé. Evidemment, trois mois plus tard, Kamo doit obtempérer. Sa mère l'inscript à l'agence Babel, pourvoyeuse de correspondants étrangers.
La première lettre arrive : " L'enveloppe de l'agence Babel en contenait une autre, postée d'Angleterre, d'un papier épais, vaguement gris, où nous découvrîmes l'écriture de Catherine Earnshaw. Une écriture nerveuse, tranchante. La plume, par endroits, avait arraché la fibre du papier. Première surprise : en retournant l'enveloppe pour l'ouvrir, nous constatâmes qu'elle n'était pas collée, mais scellée à l'aide d'un petit cachet de cire." (Kamo l'idée du siècle p.22)
Le mystère est lancé....
-> Kamo l'idée du siècle, Kamo et moi, Kamo l'agence Babel de Daniel Pennac, Coll. Folio Junior, 5€ chaque volume.
-> Réserver le livre à la librairie du Parc : 01 42 38 37 52.